mardi 15 janvier 2013

Andry Rajoelina sur RFI: «Je me sacrifie pour les 22 millions de Malgaches»

Andry Rajoelina, président malgache de la transition,  lors du 32e sommet de la SADC, Maputo, le 18 août 2012.
Andry Rajoelina, président malgache de la transition, lors du 32e sommet de la SADC, Maputo, le 18 août 2012.
AFP/Stephane De Sakutin

Par RFI
Le président de la transition, Andry Rajoelina, a annoncé mardi soir 15 janvier dans une allocution radio-télévisée qu'il ne se présentera pas à l'élection présidentielle de mai prochain à Madagascar. Il dit espèrer, de cette façon, pouvoir contribuer au règlement pacifique de la crise politique qui dure depuis 2009. Au lendemain de son discours à la nation, le président de la transition malgache a réservé son premier entretien à RFI.

Propos recueillis par Christophe Boisbouvier
RFI : Monsieur le président, quelle décision avez-vous prise pour la prochaine élection présidentielle ?
Andry Rajoelina : Pour l’amour de la patrie j’ai décidé de ne pas me présenter aux prochaines élections présidentielles. J’ai confirmé cette déclaration, que j’ai déjà faite depuis le 12 mai 2010, à Madagascar.
Le premier tour de cette présidentielle est prévu au mois de mai. L’éventuel deuxième tour au mois de juillet. Ce qui veut dire qu’au plus tard, au mois de juillet, vous ne serez plus chef de l’Etat ?
Exactement. Dans sept mois, je serai un simple citoyen, comme tous les citoyens malgaches. Et j’espère, je souhaite, une réussite pour mon successeur, et je suis prêt à faire une passation démocratique au moment voulu.
Beaucoup de vos partisans et de vos conseillers vous encourageaient à être candidat. Votre décision les déçoit, bien sûr. Est-ce la raison pour laquelle vous avez hésité pendant plusieurs mois ?
Non. Depuis 2009, j’ai proposé une solution, pour ne pas être candidat, lors de la réunion avec l’Union européenne à Madagascar. Et c’était le cas, dernièrement, lors de la réunion aux Seychelles, avec le président Jacob Zuma et le président Michel des Seychelles. Aujourd’hui, je voulais prouver qu’il y a un homme d’Etat en Afrique, et qu’il y a un homme d’Etat, mais pas deux à Madagascar.
Vous vous posez en homme d’Etat. Y a-t-il un homme dont vous vous êtes peut-être inspiré, avant de faire votre choix ?
Il y a deux personnes, effectivement. Un homme qui a beaucoup souffert, mais qui a gagné son combat : Nelson Mandela. Et puis, du côté européen, pourquoi pas, je ne serais pas le de Gaulle malgache ?
Que retenez-vous, justement, de de Gaulle ?
Prendre une décision de se retirer au moment voulu. Mais le peuple s’en souviendra. Et c’est le peuple même qui réclamera celui qui doit diriger son pays, au moment voulu.
Vous avez parlé de l’Union européenne. De fait, si vous vous étiez présenté, la communauté internationale aurait bloqué toute reprise de son aide à Madagascar. Est-ce que ce paramètre a compté ?
Non. Vraiment, j’ai protégé la souveraineté malgache. Il est vraiment important pour nous d’avoir une liberté de choisir, une liberté de décider. Et durant la transition, on a pu prouver qu’on pouvait bâtir, qu’on pouvait construire, et qu’on pouvait s’en sortir, même si la communauté internationale a suspendu les aides pour Madagascar. Donc, la décision de l’Union européenne n’a pas du tout influencé ma décision, qui reflète la proposition que j’ai émise lors de la dernière rencontre aux Seychelles.
La dernière rencontre aux Seychelles, c’était avec Marc Ravalomanana, il y a six mois. Ce même Marc Ravalomanana, qui a annoncé il y a un mois, qu’il ne serait pas candidat la prochaine élection. Est-ce que cela a joué dans votre décision ?
Non, pas du tout ! Parce que vous savez, j’ai rempli les conditions pour être candidat. Mais bon nombre de nos partisans et la majorité du peuple malgache sait qu’aujourd’hui, s’il se passe des élections à Madagascar, je serai élu. Mais ce qui est important, ce n’est pas d’être élu. C’est, en tant qu’homme d’Etat, de respecter sa parole du 12 mai 2010, et aussi de prendre une décision pour le bien-être de la population. Je préfère me sacrifier, plutôt que de sacrifier les vingt-deux millions de Malgaches.
C’est à dire que si vous vous étiez présenté, il y aurait eu des troubles ?
Si je me m’étais présenté… Premièrement, je n’ai pas d’adversaire politique à Madagascar actuellement. Les élections vont être aperçues comme pas justes. Bien évidemment, il se pourrait aussi qu’il y ait quelque impact sur la reconnaissance des élections ! L’important pour un homme d’Etat, ce n’est pas d’être élu, mais de réussir son mandat.
Depuis un mois, depuis que Marc Ravalomanana a annoncé qu’il n’irait pas à cette élection, beaucoup de pays d’Afrique australe vous disent : il faut que vous renonciez, vous aussi. Est-ce que vous les avez écoutés ? Est-ce que vous vous êtes dit : au fond, c’est peut-être la voie de la sagesse ?
Je les ai écoutés. Moi, je suis un homme de dialogue. Donc nous, avec le président de la troïka et le président de la SADC, on a eu des discussions pour chercher, justement, la stabilité et la paix à Madagascar.
Marc Ravalomanana n’est pas candidat, lui non plus. Mais il souhaite rentrer à Madagascar avant la présidentielle, pour participer à la reconstruction de votre pays. Est-ce qu’il pourra le faire ou pas, librement ?
Des négociations ont été faites avec les chefs d’Etat de la SADC. Il a été convenu, avec les chefs d’Etat de la SADC, que toute disposition qui pourraient engendrer ou conduire à l’instabilité à Madagascar, devrait être suspendue jusqu’à la mise en place du nouveau président de la quatrième République.
Donc, il vaut mieux, à votre avis, qu’il ne rentre pas avant la fin de l’élection présidentielle ?
C’est mieux pour lui, pour sa famille, et surtout pour le pays, afin que des élections puissent se tenir sans perturbations.
Est-ce que vous serez candidat aux législatives qui sont prévues maintenant, avant la présidentielle ?
Non. Je ne serai pas candidat aux prochaines élections législatives.
Est-ce que votre parti – TGV – va présenter un candidat à la présidentielle ?
Aujourd’hui, ce qui est important, d’abord, c’est qu’on a pris une décision. Et je vous avoue que mes partisans ont beaucoup, aujourd’hui, de peine. Nous n’avons pas encore décidé, mais il y aura des réunions dans les jours à venir, et puis nous allons prendre une décision par la suite.
Est-ce que votre successeur à la mairie d’Antananarivo, Edgard Razafindravahy, pourrait être un bon candidat, que vous pourriez soutenir ?
Je ne peux pas me prononcer aujourd’hui sur le candidat à soutenir.
Dans votre discours au peuple malgache, vous avez dit mardi soir que vous ne le laisseriez pas tomber, et que vous seriez là, dans l’avenir. Est-ce que vous envisagez un retour en 2018 ?
Je serai toujours là. Certes, je deviendrai un citoyen comme tout le monde dans sept mois, mais cela ne m’empêcherait pas d’être toujours aux côtés du peuple malgache, pour tracer un chemin qui mène au développement de notre pays.
Il y a trois semaines, à Paris, le ministre français Laurent Fabius, vous a dit : vous êtes jeune ! 38 ans ! Vous avez l’avenir devant vous. Passez votre tour en 2013, et revenez en 2018. Est-ce que cet argument, vous l’avez entendu ?
J’ai entendu ces arguments. Effectivement, j’aime bien écouter. Je suis un homme de dialogue. J’ai écouté ce conseil du ministre français.
Ce conseil, est-ce que vous l’avez entendu aussi, dans votre famille, peut-être ?
Dans ma famille, mon épouse n’est pas trop politique. Elle fait du social, mais elle n’aime pas la politique. Elle trouve qu’il y a trop d’hypocrisie, trop de haine, trop de trahison.
Donc, elle vous a conseillé de ne pas y aller cette année ?
Non. Mon épouse respecte mon choix. Il n’y avait pas eu du tout d’influence sur ma décision.
Est-ce que vous envisagez un scénario à la Poutine ? Votre candidat est élu, vous devenez son Premier ministre et vous revenez en 2018 ?
Aujourd’hui, on n’a pas encore mis sur table de stratégie.
Donc, vous n’excluez pas ce scénario à la Poutine ?
Nous allons voir. Mais vous en serez beaucoup plus dans quelques semaines.
Vous espérez revenir, comme de Gaulle ?
Je reviendrai ! Et je promets au peuple malgache que le jour viendra, où nous allons sauver ensemble ce pays.

dimanche 13 janvier 2013

Affaire radio Free FM : 3 années de prison ferme pour Lalatiana et Fidèle

Fidèle Razara Pierre et Lalatiana Rakotondrazafy
LA COMMISSION SPECIALE
A LA COMMUNICATION AUDIOVISUELLE
N°001 -13/ MC/CAB
COMMUNIQUE DE PRESSE
Condamnation judiciaire touchant la Radio Free Fm
Dans le but de jouer la pleine transparence et afin d’inviter toute velléité de manipulations ou d’interprétations abusives des réalités, la Commission Spéciale à la Communication Audiovisuelle (CSCA), présidée par le Ministre de la Communication, tient à rendre public, par le truchement de la presse, les tenants et aboutissants de la condamnation judiciaire touchant la Radio Free Fm et certains de ses acteurs.
En effet, le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Antananarivo a fait parvenir, ce Vendredi 04 Janvier 2013, au Ministre de la Communication, en sa qualité de Président de la CSCA, l’expédition du Jugement correctionnel n°359/Ma52 en date du 20 Novembre 2012 et ayant condamné chacun des acteurs ci-après de la Radio Free Fm à trois ans d’emprisonnement ferme et ayant également ordonné la confiscation de tous les matériels et émetteurs de ladite Radio (voir extrait du Jugement afférent) :
  • Rakotondrazafy Lalatiana Henriette
  • Razara Pierre Ravolaza Fidèle
  • Raharifidy Rado
  • Rafalimanantsoa Hajarison.
Les chefs d’inculpation retenus par la Chambre correctionnelle du Tribunal de Première Instance d’Antananarivo ont été :
  • Incitation à la haine contre les pouvoirs publics ;
  • Destruction de biens publics ;
  • Action concertée menée à force ouverte ;
  • Réunion publique sans autorisation.
Comme le Code de procédure pénale offre à toute personne condamnée en premier ressort toute une panoplie de voies de recours, la décision de condamnation de la Justice n’est point applicable tant que toutes ces voies de recours ne soient pas épuisées ou tant que le délai légal pour activer ces voies de recours ne soit pas encore expiré.
Néanmoins, en cas d’existence de recours ou au cas où le délai légal pour activer une voie de recours ne soit pas encore expiré, il est constant que, bien que les dispositions d’une décision de Justice incriminée ne puissent pas encore être appliquées, lesdites dispositions ne sont point annulées de fait tant qu’une autre décision de Justice ne l’a pas annulé.
Ainsi, il est du devoir de la CSCA de prendre une mesure conservatoire, en ce qui concerne les conséquences pouvant éventuellement être générées par le Jugement dont il s’agit, lequel Jugement a ordonné la confiscation de tous les matériels et émetteurs de la Radio Free Fm.
De ce fait, par lettre n°001-2013/MC/CSCA.L en date du 04 Janvier 2013 (annexée au présent), le Ministre de la Communication, en sa qualité de Président de la CSCA, a fait savoir au Directeur de Publication de la Radio Free Fm de sa décision de suspension provisoire de l’exploitation de cette station de Radio jusqu’à ce qu’une décision définitive de Justice soit prononcée en son encontre et à l’encontre de certains de ses acteurs, sur le dossier pénal dont la référence est citée supra.
En tout cas, comme il a été réitéré à maintes reprises, la CSCA, et encore moins le Ministère de la Communication, n’ont absolument rien à voir avec les affaires judiciaires touchant des organes de presse ou des journalistes, étant entendu qu’ils n’ont jamais porté plaint pénale contre quiconque.
La CSCA et le Ministère de la Communication n’agissent que dans le cadre administratif, en leur qualité de gardien de la légalité dans le secteur du journalisme.
Par ailleurs, Mme Lalatiana Rakotondrazafy a saisi la CSCA, à la date du 03 Janvier 2013 et comme l’exigent les dispositions des textes régissant la presse audiovisuelle, pour informer des modifications qu’elle a prises concernant la Radio Free Fm qu’elle dirige.
Modifications qui touchent l’adresse du studio et des bureaux de ladite Radio, ainsi que des grilles de programmation de cette dernière.
Comme le Droit dit que le pénal tient le civil en l’état, il n’est ainsi point utile de traiter cette lettre de modifications, tant qu’une décision définitive de Justice ne soit pas prononcée contre cette Radio et ses acteurs.
D’ailleurs, à lire la teneur de ladite lettre, il s’avère constant que les problèmes de toujours, touchant cette Station de Radio, restent entiers, étant entendu que ses grilles de programmation, anciennes comme nouvelles, ne répondent point à son statut, défini par l’Autorisation d’agrément à elle octroyée : une Radio privée en appui pédagogique de formation en électronique et en électrique.
De tout ce qui précède, il est incontestable que si la Radio Free Fm et certains de ses acteurs se sont faits condamner par la Justice, la CSCA et le Ministère de la Communication n’ont rien à y voir, n’étant nullement parties au dossier pénal afférent. Et si une condamnation judiciaire est prononcée contre la Radio Free Fm et certains de ses acteurs, il appartient à la CSCA de prendre une mesure conservatoire, en faisant référence aux dispositions du Jugement prononcé, sur tout ce qui touche le volet administratif dudit Jugement, jusqu’à ce qu’une décision définitive de Justice soit prononcée sur l’affaire.
Pour finir, il est encore du devoir de la CSCA de rappeler à tous les acteurs de la presse que tant la Constitution que les textes légaux garantissent la liberté de presse à Madagascar mais que l’exercice de cette liberté est justement régi par les textes dont il s’agit.
D’ailleurs, l’Article 17 de la Feuille de route le confirme, d’une manière claire et sans équivoque, en édictant que « Le Président, le Gouvernement de Transition, l’ensemble de l’administration de la transition ainsi que toutes les institutions de la transition doivent s’engager à protéger et promouvoir les Droits del’Homme à Madagascar, et à respecter les fondamentales, notamment la liberté d’expression, d’opinion, d’association et de manifestation, ainsi que la liberté de la presse. L’exercice de ces droits doit être fait en respectant les lois du pays ».
Antananarivo, le 04 Janvier 2013
Le Président de la CSCA
Rahajason Harry Laurent
Ministre de la Communication
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COMMISSION SPECIALE
A LA COMMUNICATION AUDIOVISUELLE
(C.S.C.A)
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Antananarivo, le 04 Janvier 2013

Le Ministre de la Communication,
Président de la Commission Spéciale
à la Communication Audiovisuelle (CSCA),
A
Madame Lalatiana Henriette Rakotondrazafy
Directeur de Publication
Radio Free Fm
Lot Près III S 361 bis C
2ème étage – B 22
Madera Boulevard de l’Europe
Soanierana – Namontana

N°001-2013/MC/CSCA.L
Objet : Mesure conservatoire.

Madame,
Par Bordereau d’Envoi n°004-PRT/CF/13.- en date du 04 Janvier 2013, le Procureur de la République près du Tribunal de Première Instance Antananarivo, nous a informé du Jugement n°359/Ma S2 en date du 20 Novembre 2012, rendu par le Tribunal de Première Instance d’Antananarivo, Chambre correctionnelle, sur la procédure n°6406/RP/12/33/CO/J3/12 inculpant votre personne, Razara Pierre Ravolaza Fidèle et Raharifidy Rado de :
  1. Atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat (faits prévus et réprimés par l’article 91/ 2° du Code pénal)
  2. Destruction des biens publics
  3. Réunion publique sans autorisation (faits prévus et réprimés par les articles1 et 11/2° de l’Ordonnance n°60-082 du 13 Août 1960)
  4. Action concertée menée à force ouverte (faits prévus et réprimés par l’article 318/1° du Code pénal).
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RAPPEL AFFAIRE MAMY RAVATOMANGA

Andry Rajoelina: traduction du discours du 9 janvier 2013

TRADUCTION LIBRE
Mes Amis Malagasy à travers toute la Grande île,
C’est avec le cœur empli de joie et l’esprit ravivé de bonheur que nous sommes tous réunis, ici, en ce mois de janvier de la nouvelle année 2013.
Il nous faut remercier et louer, en premier lieu, le Seigneur Tout-Puissant, Maître de toutes les choses et de notre destinée. Honneur et Gloire à Lui, au plus haut des Cieux !
Félicitations à tous les Malagasy, sans exclusive; félicitations à chaque foyer, et félicitations au peuple de Madagascar sans exception ainsi qu’à vous tous, présents en ce lieu, à l’occasion du Nouvel an.
Nous vous remercions, mon épouse et moi-même, des voeux que vous venez de nous adresser.
Puissent les heurts et malheurs disparaître avec l’année qui vient de s’achever et souhaitons que ce Nouvel an apporte bienfaits et réussite à chacun de nous. Que 2013 bénéficie de la Bénédiction divine pour la Nation Malagasy, tous les jours des 12 prochains mois que nous allons traverser!
Tompokolahy sy Tompokovavy,
Cela fait quatre annés, à présent, que nous nous efforçons d’emprunter la voie du Changement. Nous avons lutté pour tenter de parvenir à cet objectif. Cela, sans toutefois tomber dans le piège infernal de la guerre civile.
La route était parsemée d’embûches de toutes sortes: un vrai chemin de calvaire jonché de croche-pieds, certains voulant à tout prix nous imposer des ordres concernant l’itinéraire à suivre.
La véritable valeur de notre lutte pour la liberté était, est et sera toujours hors de portée de l’esprit de ceux qui n’auront rien fait que de subir en se croisant les bras.
Et pour démontrer à quel point l’idéologie et ses bases qui nous guident sont précieuses; pour asseoir notre volonté à mettre en place ce Changement auquel nous aspirons, nous devons sans cesse nous dresser, nous relever.
Car, pour nous, la Liberté n’a pas de prix:
-Liberté de prise de decision,
-Liberté de choisir,
-Liberté de tracer notre propre route,
-Liberté d’élaborer notre propre visión de développement pour sa mise en oeuvre à Madagascar,
-Liberté de décider de gérer nos ressources et richesses propres à notre manière.
Que vous, moi, nous tous soyons jaloux de cette Liberté.
Cependant, mes Amis Malagasy, vous devez savoir que des menées à caractère de politique politicienne, machiavéliquement élaborées actuellement par certains esprits malintentionnés, nous empêchent d’avoir les coudées franches pour avancer vers notre objectif.
A mon sens personnel, les Malagasy ont le droit de choisir qui ils veulent. Et ce ne sont pas une, deux ou une poignée d’individus, à l’intérieur ou à l’extérieur du pays qui pourront s’arroger le pouvoir de décider de la conduite à mener pour diriger notre pays, et de décider qui le dirigera.
Pouvons-nous l’accepter? Pouvons-nous fléchir face à cela?
NON. Nous ne pouvons pas l’accepter, nous ne pouvons pas fléchir parce que notre souveraineté nationale ne se brade pas !
Certains oiseaux de mauvais augure n’avaient-ils pas prédit que la durée du pouvoir de Transition ne dépassera pas une année, sans l’aide de la Communauté internationale?
Or, il a été prouvé que, durant ces presque 4 années, la machine administrative du pays a tourné sans grain de sable majeur.
Seuls ceux qui se sont bouché les oreilles, ceux qui ont fermé sciemment les yeux refusent d’admettre que des efforts ont été faits. Nous avons construit, nous avons bâti et nous avons laissé un héritage durable aux générations à venir.
52 ans après le retour de l’Indépendance, c’est bien la première fois que 8 hôpitaux aux normes internationales ont été construits simultanément, à travers tout Madagascar.
Il faut nous rappeler que la construction de l’hôpital d’Antsiranana remonte à 1899, c’est-à-dire il y a 113 ans.
N’est-ce pas la preuve que nous sommes en train de mettre en place le véritable développement régional ? Quand bien même nous sommes actuellement dans une période de transition.
Aucune région n’a été oubliée : que ce soit au Nord, au Sud, à l’Est, à l’Ouest, au Centre, chaque région a été dotée de ces nouvelles infrastructures hospitalières.
Qui osera encore déclarer l’inutilité des hôpitaux? Des hôpitaux pour soigner et guérir le peuple. Des hôpitaux pour sauver des vies; des hôpitaux pour traiter diverses maladies.
Effectivement, il existe plusieurs maladies à traiter à Madagascar. Malheureusement, il s’agit de maladies qui minent notre pays, les maladies de certains politiciens, quasi-incurables, comme:
-La maladie mentale fixée sur ses propres intérêts,
-La maladie du coeur qui bat pour chercher tous les moyens pour diviser les Malagasy,
-La maladie du ventre gargouillant de tous les abus de pouvoir,
-La maladie d’estomac de l’égoïsme exécrable,
-La maladie de la vision corruptive (car dès qu’il y a une odeur d’argent, ils deviennent subitement aveugles),
-La maladie du pouvoir absolu (même si elle mène à une mort certaine, elle leur semble irrésistible).
Si, depuis tout ce temps, nous n’avons pas avancé d’un pouce, et que nous continuons à patauger dans un bourbier jusqu’à présent, c’est parce nombreux sont encore ceux qui ne possèdent ni ne connaissent la bonne foi, la sainteté de l’esprit, le patriotisme.
Tompokolahy sy Tompokovavy,
Tournons vers le domaine sportif en général.
Nous venons d’être sacrés Champions d’Afrique de rugby. C’est un évènement à marquer d’une pierre blanche dans l’Histoire de notre pays!
Ne pas encourager nos sportifs, nos athlètes; ne pas les motiver pour qu’ils fassent encore mieux; ne pas les aider dans leurs efforts constants, signifie étouffer le feu de la fierté qui se trouve ancré en eux.
Et c’est pour les encourager et les motiver que nous avons construit le Temple du rugby à Andohatapenaka. Un terrain que quelqu’un avait destiné pour ses intérêts personnels, rappelons-le nous. Mais actuellement, y trône une infrastructure destinée aux générations présentes et à venir.
Pour rappel, c’est en 1937 qu’a été construit le Stade Malacam, seul et unique terrain de rugby existant à Madagascar. Et un terrain qui n’a jamais pu permettre l’organisation de matches de niveau international.
C’est 75 ans après que le rêve de posséder un Temple de rugby aux normes internationales, est devenu réalité. Infrastructure qui recevra, en 2014, la Coupe du monde de rugby catégorie junior. Ce qui n’est pas négligeable!
Lorsque les résultats sont palpables, incontestables, il est de notre devoir d’appuyer financièrement et matériellement nos sportifs et nos athlètes. Surtout lorsqu’ils sont parvenus à remporter une Coupe du monde.
Alors qui osera encore dire que le Temple du rugby ou “Kianja Makis” est inutile? Et qu’il était tout aussi inutile d’aider les joueurs de notre équipe nationale?
Si nous nous tournons vers le domaine de la Culture en général, la construction d’un grand complexe à vocation artistique est une grande première à Madagascar. Il s’agit du COLISEUM DE MADAGASCAR, unique dans cette partie de l’océan Indien et le plus grand de l’Afrique australe.
Ce n’est que de nos jours que le sort des artistes Malagasy, en général, fait l’objet d’attentions aussi particulières.
Qui osera encore dire que les artistes Malagasy ne méritent pas ces attentions? Nous nous sommes également penchés sur le sort des étudiants de l’enseignement supérieur. Ainsi, toutes les universités des six provinces bénéficient, à présent, d’une résidence construite en dur (“Tranobe fonenan’ny mpianatra”).
Faisant suite à la reconstruction de l’hôtel de ville d’Antananarivo, celui de la ville de Toamasina, réhabilité aux normes internationales, sera inauguré la semaine prochaine.
Par ailleurs, des centaines de villas mises en location-vente, et destinées aux jeunes ménages, ont été construites dans toutes les provinces.
Tompokolahy sy Tompokovavy,
Dans le domaine des Finances, nous avons pu rembourser, jusqu’à présent, toutes les dettes étouffant la Nation Malagasy.
Nous n’avons jamais utilisé la planche à billets et nous avons également pu maintenir de manière constante le taux et la valeur de l’ariary vis-à-vis des devises étrangères.
Ry Malagasy havako,
Il y a quatre ans, nous avons su, nous nous sommes préparés psychologiquement au fait, que la route menant vers la “Construction” et le “Changement”, serait difficile et pavée de pièges. Actuellement, la vie de la Nation se trouve à un tournant crucial de son parcours. Personne ne pourra dire ou oser dire que nous n’avons rien fait.
Malgré les embûches de toutes les sortes, malgré les campagnes de dénigrement, nous avons pu oeuvrer sans relâche et avons fourni de gros efforts. Les quolibets et les sarcasmes retourneront toujours vers leurs auteurs car, nous, notre leitmotiv demeure: notre réponse aux réactions stériles sera toujours des actions concrètes et palpables.
On nous a enlevé les aides ; on nous a enlevé les financements extérieurs; on nous a enlevé jusqu’à la reconnaissance. Mais il existe une chose que rien ni personne ne pourra nous enlever, à nous Malagasy: le Patriotisme.
Tompokolahy sy Tompokovavy,
Nous avons instauré une politique d’austérité au niveau du Trésor public, et nous avons amélioré notre système de gestion afin d’éviter toute gabégie et toute dépense inutile.
Pour résumer: nous avons travaillé de toutes nos forces pour relever des défis, et ils ont été réalisés, les objectifs ont été atteints.
Tompokolahy sy Tompokovavy,
Depuis quelques temps, la question sur les droits de l’homme fait l’objet d’un véritable matraquage.
La question qui se pose est: sur quoi reposent exactement ces droits de l’homme que nous devons respecter?
Le respect des droits de ces dahalo qui pillent et tuent sans discernement ? Ou le respect des droits des populations innocentes qui font l’objet d’attaques aveugles et sanglantes?
Les forces de l’ordre ont pris leurs responsabilités au péril de leur vie pour protéger les personnes et leurs biens. Or, un mystère plane car certains semblent jubiler du fait que Remenabila [chef des dahalo] n’a pas encore été capturé.
Comme certains jubilent du fait que l’application de l’AGOA est toujours suspendue. Ce qui a des impacts directs sur le quotidien de nombreux Malagasy devenus chômeurs depuis 4 ans.
Est-ce la traduction, dans la vie réelle, du dicton; “le malheur des uns fait le bonheur des autres”?
Voilà le genre de maladie qui gangrène notre Nation. Mais c’est la mentalité qu’il faut absolument guérir. Cette mentalité trouve sa source dans une vision de dépendance vis-à-vis de l’extérieur : mettre en pratique des idées contraires à la culture, au savoir Malagasy.
Ainsi, par exemple, parce que le mariage entre homosexuels et/ou lesbiennes est permis dans certains pays à l’extérieur, il faudrait aussi que cela soit autorisé à Madagascar, par respect des droits de l’homme?
Il en est de même en ce qui concerne la paix sociale.
La liberté est-elle synonyme d’anarchie? A quoi servent les médias?
-A diviser et à inciter au tribalisme ou à éduquer, à former la population?
-A apprendre à se rebeller et à fabriquer des bombes artisanales ou à servir de plateforme d’informations?
-A déverser des insultes ou à apprendre aux gens le respect?
-A éduquer ou à tromper le peuple en lui lavant le cerveau?
Dans ce domaine des médias en général, il existe des organismes et des textes dans notre pays, destinés à régir et catalyser toutes les dérives.
Ry Malagasy Namako,
A chacune de mes interventions, je rappelle qu’il est tout à fait possible d’augmenter le niveau de vie du peuple Malagasy avec nos ressources et nos richesses propres.
Ce que les Malagasy ont attendu des politiciens, particulièrement ceux qui dirigent, c’est de trouver tous les moyens pour une redistribution équitable de nos ressources terrestres, souterraines et halieutiques pour développer la Nation. Et non pas de laisser nos richesses exploitées par des entreprises étrangères ou même par des nations extérieures.
Il est de mon devoir, mes Amis Malagasy, de vous faire part du combat que nous devons mener, actuellement, pour protéger nos ressources nationales.
Saviez-vous alors que l’exploitation du nickel et du cobalt -qui font partie du trio de tête de nos richesses-, ne rapporte au peuple Malagasy que 1% sur les véritables bénéfices engrangés ?
Cette exploitation rapporte annuellement 15 milliards de dollars. Or, seulement 15 millions de dollars reviennent au peuple Malagasy. Cela sur un investissement total initial de 5 milliards de dollars officiellement publié.
En faisant un rapide calcul mental, après seulement 3 ou 4 ans, le prix de revient est largement recouvert et les bénéfices seront pharaoniques pour les sociétés qui exploiteront durant des années encore après.
Est-ce que cela est juste et équitable, selon vous?
Il ne s’agit que d’un exemple concernant les contrats signés par les précédents dirigeants de ce pays! Et je vous le révèle aujourd’hui: c’est parce que je refuse ce genre de contrat que je fais l’objet de pressions de toutes parts.
Tompokolahy sy Tompokovavy,
Lorsque les dirigeants ne volent pas, lorsqu’ils pratiquent la bonne gouvernance, lorsqu’ils n’accumulent pas des richesses publiques à leur profit personnel, ils peuvent, avec les moyens à leur portée, réaliser beaucoup de projets en un court laps de temps.
Que dire alors si nous parvenons à mettre en place une nouvelle politique durable concernant la gestion des ressources naturelles et minières dont regorge notre pays?
Heureusement qu’aujourd’hui, certains pays sont prêts à travailler avec nous dans un partenariat où priment l’équitabilité et les intérêts  du grand nombre. Dès lors, il nous appartient de choisir avec lequel de ces pays allons-nous travailler en ce sens.
Ry Malagasy Namako,
Les dirigeants ne feront jamais que passer mais les réalisations demeureront toujours.
Nous devons donc continuer à construire.
Nous sommes tous conscients des problèmes de circulation automobile dans la Capitale. Nous devons absolument y trouver une solution pérenne.
Et c’est ici que je vous annonce avec joie que nous allons construire une nouvelle artère qui reliera la Capitale à l’aéroport international d’Ivato.
Ce projet débutera en février prochain et est prévu s’achever dans quelques mois. Certains demanderont d’où viennent les financements? Je réponds: ce ne sera pas de l’argent volé ou emprunté. Il s’agira de nos ressources propres émanant d’une gestion saine des deniers publics.
Par ailleurs, je réitère ma promesse concernant le  Centre national professionnel des Sports. Il sera également construit et, dès demain, je vais recevoir des responsables venus de l’extérieur pour voir avec eux tous les détails techniques.
Tompokolahy sy Tompokovavy,
Depuis trois ans, le salaire des fonctionnaires a été augmenté de 10% annuellement. Au total donc, il y a eu une augmentation de 30% durant cette transition.
Je reste persuadé qu’il est encore possible, cette année, d’augmenter de 10% ce salaire des fonctionnaires.
Et puisque nous avons mis en place un gouvernement d’union nationale, basé sur le partage des responsabilités, je me tourne vers vous, Monsieur le Premier ministre et Messieurs les ministres concernés, pour que vous vous penchiez sur le meilleur moyen de mettre en pratique cette augmentation.
Par ailleurs, puisque cela est une coutume, en cette période de l’année, certains concitoyens qui ont dévié du droit chemin et qui ont été emprisonnés, bénéficieront d’une grâce.
Ainsi, les condamnés à moins de 5 ans qui ne l’ont pas été pour crime grave, bénéficieront d’une remise de peine comprise entre deux et six mois.
Pour les prisonniers âgés de 70 ans et plus, n’ayant commis aucun crime grave, je demande au tribunal de les libérer sans conditions pour qu’ils retournent auprès de leur famille respective.
Tompokolahy sy Tompokovavy,
Nous sommes tous prêts pour la réalisation des élections qui auront lieu cette année.
Cela signifie que la Transition arrive à son terme et que nous allons parachever la mise en place des institutions de notre IVè république.
Déjà, je remercie tous les responsables à tous les niveaux, tous les citoyens sans exclusive, qui se sont donné et vont encore se donner la main pour l’organisation de ces élections soit impeccable.
Je suis persuadé et demeure confiant qu’un avenir radieux s’offre à nous et que tout ce qu’il a de meilleur nous attend.
Que cette nouvelle année 2013 soit l’Année de l’Unité!
Que la Volonté de Dieu soit faite.

La Patrie est sacrée.


Misaotra Tompokolahy, Mankasitraka Tompokovavy!


Traduction : Jeannot RAMAMBAZAFY

dimanche 6 janvier 2013

Andry Rajoelina : « Ravalomanana n’avait pas respecté le « gentleman Agreement » à Dakar »

Le Président de la Transition s’est envolé pour la République Unie de Tanzanie

Le Président de la Transition, SEM Andry RAJOELINA, a quitté le sol malgache, ce Vendredi 14 Décembre 2012, pour un entretien personnel avec le Président de la République Unie de Tanzanie, SEM Jakaya Mrisho KIKWETE, présidant actuellement la Troïka de la SADC.
Avant son départ, le Président de la Transition a fait quelques déclarations à la presse :


« L’objet de ce déplacement en terre tanzanienne est d’apporter des éclairages sur l’évolution des réalités à Madagascar, les conditions et les lois en vigueur dans le pays et rappeler les dispositions de la Feuille de route élaborée par la SADC elle-même. Ensuite, l’annonce de non-candidature de l’ancien Président Marc RAVALOMANANA sera également abordée. Une déclaration qui ne m’a pas du tout surpris puisque, primo, il ne remplit pas les conditions d’éligibilité requises par le Code électoral et les Lois en vigueur à Madagascar : En effet, la Constitution Malgache stipule, et ce, bien avant la période transitoire, qu’un candidat aux élections présidentielles doit résider au moins six mois avant le dépôt de dossier à Madagascar afin de pouvoir se porter candidat. A l’allure actuelle des choses, la réception des dossiers de candidature aura lieu dans trois mois et demi. Conscient de l’irrecevabilité de sa candidature, ce n’est pas étonnant si l’ancien Président a annoncé son retrait de la course à la Magistrature suprême. Cette annonce ne m’a pas surpris, toutefois, je me demande pourquoi avoir attendu la pression de la SADC avant d’annoncer sa position», a déclaré le Président de la Transition. Le Chef de l’Etat n’a pas caché le caractère suspect de la demande de l’ancien Président en rappelant succinctement la volte-face en 2002, après la série de négociations tenues au Sénégal, quand il n’avait pas respecté le « gentleman Agreement » à Dakar.
Par rapport à une éventuelle pression sur sa personne, le Chef de l’Etat, d’un ton ferme et déterminé, a tenu à rappeler que Madagascar est un pays souverain et qu’il n’acceptera en aucun cas qu’un autre pays étranger vienne désigner, directement ou indirectement, qui que ce soit pour diriger le pays. « Avec ma conviction patriotique, je tiens absolument à défendre la souveraineté nationale », a-t-il assuré.

« Comme je l’ai déjà annoncé dans mon discours lors du Sommet des Nations Unies qui s’est tenu en Septembre dernier, toute personne ayant rempli les conditions d’éligibilité est libre de choisir s’il veut se porter candidat ou pas aux prochaines élections. Et il incombe au Peuple malgache de trancher sur le destin de son pays par le truchement des voies des urnes. La pression venant d’un autre pays ou d’un groupe de pays, à mon avis, s’apparente à du néocolonialisme », a ajouté le Président RAJOELINA.
Questionné sur ses possibles réactions aux éventuelles décisions prises par la SADC, le Président RAJOELINA a été sans ambages: « Il ne faut pas oublier que la Feuille de route, déjà promulguée en tant que Loi et signée par les parties malgaches, a été élaborée par la SADC. Ainsi, toutes éventuelles décisions de la SADC devront rester dans le cadre légal des Résolutions de la Feuille de route afin de respecter les dispositions écrites par elle-même. Ce qui signifie que tout ce qui va à l’encontre des dispositions de la Feuille de route est inacceptable. Prenons l’exemple de l’amnistie. La Loi d’amnistie en vigueur actuellement a été conçue par les experts des Nations Unies, de l’Organisation Internationale de la Francophonie ainsi que ceux issus de la SADC. Je me demande pourquoi, aujourd’hui, la SADC exige une nouvelle Loi d’amnistie ? Mais pour qui prend-t-elle le Peuple malgache, les partis signataires de la Feuille de route mais surtout les parlementaires au sein desquels sont réunis les membres de l’opposition de différentes mouvances politiques? Cela implique non seulement la promulgation d’une nouvelle Loi d’amnistie mais aussi d’appel à d’autres experts internationaux. Ce qui est inacceptable. Je vais faire une mise au point sur toutes ces questions à Dar-es-Salaam », a fait savoir le Président Andry RAJOELINA.
En ce qui concerne sa candidature ou non aux prochaines élections présidentielles, le Chef de l’Etat a réitéré qu’il connait ce qui est bien pour le Peuple malgache et pour le pays en général : « Ni la décision de la SADC, ni la non candidature de M. Marc RAVALOMANANA n’influencera en aucun cas la décision que j’ai dans ma tête et dans mon cœur depuis le début ». 

Interrogé sur une éventuelle nouvelle rencontre avec l’ancien Président, le Chef de l’Etat a souligné que cela ne peut plus avoir lieu car la rencontre qui s’est tenue aux Seychelles était déjà claire. Un tête-à-tête qui a fait part de la détermination et de la volonté de toute un chacun d’avancer ou pas vers la sortie de crise, a-t-il rappelé.
Le Chef de l’Etat Malagasy sera de retour au pays ce samedi 15 Décembre 2012 pour présider la cérémonie d’inauguration officielle du « Temple du rugby » à Andohatapenaka.
Antananarivo, le 14 Décembre 2012
Le Chargé de la Communication
auprès de la Présidence de la Transition


Ambohitsorohitra : le dernier Noël de la Présidence de la Transition – Photos 1

24 décembre 2009-24 décembre 2012. Quatre ans ont passé depuis qu'Andry Rajoelina est devenu Président de cette cinquième période de transition qu'a traversé Madagascar, après celles du Général Gabriel Ramanantsoa, du Colonel Richard Ratsimandrava, du Général Gilles Andriamahazo et de Norbert Lala Ratsirahonana. Cela signifie qu'il y avait une vie (politique) avant Ravalomanana et qu'il y en aura une après Andry Rajoelina, quelle que soit sa décision que le monde entier attend avec impatience.
De ces temps troubles des années 1970, 1980, 1990, 2000, la mémoire collective malgache n'a que des bribes, laissant place aux « petites histoires » les plus farfelues. Avec les Ntic, madagate.com, en bientôt 12 ans d'existence (février 2001-février 2013), s'est efforcé d'être une référence en matière d'archives historiques. Se passant de tout commentaire, voici la première série de photos du dernier Noël de la présidence de la Transition sous Andry Rajoelina, le 24 décembre 2012.
Jeannot Ramambazafy – Photos : Harilala Randrianarison


Le Président Andry Rajoelina et sa famille en Israël

La tombe du Roi David sur le mont Sion
N°001 -P.T/SGP/COM.13
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Président RAJOELINA et sa famille en pèlerinage en Israël
Le Président de la Transition, SEM Andry Nirina RAJOELINA, et sa famille se sont envolés pour Israël, ce lundi 31 décembre 2012 dans la soirée, afin d'y effectuer un pèlerinage.
L'occasion leur sera offerte, notamment, de se recueillir sur la tombe du Roi David.
Par ailleurs, durant ce séjour en Terre Sainte, le Chef de l'Etat aura  des entretiens avec les principaux hauts dirigeants de l'Etat  hébreux.
Les détails de ce périple présidentiel feront l'objet d'ultérieurs communiqués de presse.
Antananarivo, le 01er Janvier 2013
Le Chargé de la Communication
auprès de la Présidence de la Transition