jeudi 25 octobre 2012

Lalatiana Rakotondrazafy : La verité

Pour Lalatiana Rakotondrazafy, ce même instant est proche. Mais avec elle dans le rôle d’Andry Rajoelina et Fidèle Razarapiera, Premier ministre. C’est sans compter sur les politiciens qui les attendent au tournant. La traîtrise est le moyen le plus usité en politique à Madagascar
Coincée de toutes parts, endettée jusqu’au cou, Lalatiana Rakotondrazafy n’avait plus qu’une chose à faire : la fuite en avant. Et c’est revêtue du manteau de journaliste -ce qui me fait le plus honte, en 30 ans de métier-, qu’elle déverse, et continue de déverser de fausses informations sur une radio à connotation américaine, free fm (il en existe des centaines à travers le monde). Certaine d’avoir l’appui du gouvernement américain, faux leader de la liberté d’expression, cette jeune femme de 32 ans a réussi à convaincre bon nombre de personnes, çà il faut l’avouer, à venir soutenir sa lutte. Mais de quelle lutte s’agit-il exactement ?

La dernière scène. Où se trouve Lalatiana Rakotondrazafy sur cette photo ? Depuis,  elle n’a plus jamais digéré le fait d’avoir perdu ce statut (et cette stature) particulier, à force de rabâcher le contraire. Quitte à semer la zizanie. Ce qui a été fait ce samedi 19 mai 2012, car pour elle, la vengeance est un plat (gâteau plutôt, en l'occurrence) qui se mange froid. Irrémédiablement aveuglée par la perte d'un statut social de prestige, avec tous les avantages y afférents, Lalatiana Rakotondrazafy ne fait plus aucun discernement dans ses propos, avec un art consommé des amalgames et des raccourcis sans lendemain. Tous les malheurs du monde sont mis sur le dos d'Andry Rajoelina, son ennemi juré. Celui qui hante son conscient, son inconscient et son subconscient réunis. Elle en fait même des cauchemars la nuit. Qu'elle répercute dans ses délires  de persécution et de persécutée radiodiffusés.
« Ho azo tsy ho ela ny fahafahana ». La liberté est proche. Un slogan accrocheur. Mais de quelle liberté parle-t-elle actuellement ? La vérité est qu’elle voue une haine de mante religieuse à Andry Rajoelina, qu’elle juge coupable de sa déchéance sociale, à elle. Toute sa stratégie repose sur cette haine là. La pire. Et, ces derniers temps, son esprit s’est focalisé sur ce point : comment faire pour renverser le « tueur de la démocratie », échappant à toute règle de savoir-vivre et de savoir-faire. Toutes ses émissions ont été enregistrées, heureusement. Et l’on constatera que ses « révélations » au quotidien, dans l’émission « Anao ny fitenenana », qu'elle anime avec son complice Fidèle Razarapiera, ne sont qu’un haut débit des plus bas et vils ragots qui circulent. Surtout à Antananarivo. Du lavage de cerveau à l’état pur.

Au début, plus de curieux spectateurs que de vrais manifestants -VIDEO EN VERSION FRANCAISE-
Ces mensonges, ces diffamations, ces provocations pénètrent dans l’esprit des gens pas très cultivés, qui ont été habitués à vivre au jour le jour. Et ils sont nombreux à se cacher derrière cette Lalatiana là. « Handao raha sahy ». Venez si vous osez. Mais oser faire quoi ? Démontrer que Lalatiana Rakotondrazafy est suivie par tout le peuple malgache et renverser Andry Rajoelina. Comme çà. Aussi facile de dire, démissionnez, sans savoir par qui, par quoi remplacer ceux qui sont dans sa ligne de mire. Après donc cette grande illusion à Ambohijatovo du samedi 19 mai 2012 (« qui restera dans les annales de l’Histoire de Madagascar », dixit elle-même), quelle va être la stratégie ?

L'entrée du jardin d'Ambohijatovo est bien gardée. Les forces de maintien de l'ordre seront vite taxées de forces de répression à la solde d'Andry Rajoelina -VIDEO EN VERSION MALGACHE-
Elle va composer avec tous les déçus et les déchues (financièrement parlant et rien d’autre) de la révolution orange. En première ligne, les politiciens qui vont lui offrir un pont d’or (ce qui reste à prouver) et des informations jamais recoupées qu’elle servira à des auditeurs soudain galvanisés par son « courage » . Plats servis avec force chants religieux et versets bibliques. Les Malgaches étant réputés pour leur puritanisme inconnu nulle part ailleurs. Puis, elle tentera de faire des tas de clins d’œil aux forces armées (ce qui a déjà été fait ce fameux samedi), car dans toute révolution passée, présente et à venir, sans l’armée point de salut. C’est qu’elle se prend vraiment pour la Daw Aung San Suu Kyi de l’océan Indien, ma parole. Pour l’heure, elle se croit intouchable, dans son art de diviser les Malgaches. L’objectif est d’abattre Andry Rajoelina et on verra après. Le Président Andry Rajoelina qui, au même moment, à New-York, s’efforçait de trouver des solutions pour en finir avec cette transition. 

Les deux Africains de la Sadc, témoins privilégiés de cette grande illusion. Mais où est passé Lalatiana qui avait maintes fois promis sa venue ? "Afaka minitra vitsy vitsy dia ho avy aho"
Ainsi, durant les jours qui viennent, la grande illusion d’Ambohijatovo trompera bon nombre de personnes et de personnalités. Viendront les incontournables et trop habituels messages de soutien à cette jeune femme courageuse. Le hic est qu’elle n’a même pas daigné montrer le bout de son nez à Ambohijatovo, alors que sur sa radio de la haine, elle confirmait de minute en minute son arrivée imminente. Pour cette absence, elle inventera toutes les excuses possibles et même inimaginables pour se justifier. Déjà un aperçu de son talent de manipulatrice des masses. Le 13 mai 2012, elle était présente pour le premier anniversaire de sa radio ; le 15 mai, elle était présente devant la stèle de l’Ordre des journalistes. Mais pourquoi avoir physiquement brillé par son absence ce « jour qui restera gravé dans les annales de l’Histoire de Madagascar » ? Elle a poussé les gens (« an-tapitrisany », des millions selon elle au micro de sa radio) à oser alors qu’elle-même n’a pas osé ? Un mépris total de ses auditeurs qui n'ont pas mérité cela, lors qu'ils assimilent ses délires quotidiens comme des paroles d'évangile. En plus, avec ces "vahoaka an-tapitrisany", elle n'avait aucune excuse. Mais saluons le courage de Fidèle (à lui-même) qui a pu raconter ses salades pendant un quart d’heure devant la mosquée d’Analakely. 

Fidèle Razarapiera, très sérieux dans son rôle. Tiens, en passant : Il n'a pas osé mettre le T-shirt free fm rouge et blanc. Bizarre, alors que c'est lui-même qui avait donné la consigne à ses fans. Il se devait de donner l'exemple. Non ? Quel rôle a-t-il donc joué ce jour ? Peut-il être considéré comme journaliste ? Devenu leader d'opposition a-t-il le droit de garder sa carte de presse ?

Ouh là là ! C'est donc çà les millions de gens ? Tout Madagascar ? Impressionnant, il est vrai
Jusqu’à ce moment, les forces de l’ordre n’avaient aucun désordre à redresser. Mais elles ont du intervenir lorsque la foule remonta vers un jardin d’Ambohijato cadenassé et que des jets de pierres commencèrent à voler. Bilan : quelques blessés, dont un par une balle tirée d’une arme tenue par un des manifestants; onze individus arrêtés dont cinq ont été libérés le soir même. La tension retombée, tournons-nous vers l’avenir. 

 

Déjà en route vers la place du 13-Mai ? C'est aller un peu vite en besogne. Mais il est aussi vrai que le temps joue contre Lalatiana qui a brillé par une absence de traîtresse: pousser les gens à venir et rester bien au chaud derrière son micro pour attiser la haine avec des chants religieux
En fait, la seule « force » de Lalatiana est ce manteau de journaliste qu’elle prend pour une carapace anti diffamations publiques et un permis de propager des fausses nouvelles. Comme ces agents de la CIA qui s’arrogent le permis de tuer. A présent qu’elle a montré et démontré son vrai visage de politicienne par dépit, peut-elle toujours s’arroger ce titre de journaliste, au nom d’une liberté d’expression qui n’est rien d’autre que du verbiage pour attirer les masses ? Trouvera-t-elle un « sponsor » possédant les mêmes milliards que Ravalomanana pour appâter quelques officiers de l’armée ? Elle a même repris les termes de "baïonnette intelligente". Je ne suis pas un devin mais à un moment précis, la grande désillusion s’abattra sur elle car, encore une fois, son but est : abattre Andry Rajoelina et on verra après. Dès lors, la grande question est déjà : osera-t-elle rester à Madagascar après avoir semé un bordel d’enfer à Antananarivo ? Rendez-vous dans quelques semaines. 

Effectivement, leur nom figurera dans les annales de l'Histoire. Que ne ferait-on pas pour figurer dans les dictionnaires, hein ?
Pour l’instant, Lalatiana, grâce au bon docteur Coué, se persuade que son heure de gloire est arrivé. N’est-elle pas le sujet le plus lu et vu en ce moment même ? « A présent, le monde entier connaît la dictature d’Andry Rajoelina », a-t-elle crié au micro de sa radio. Il suffit qu’une grande foule s’amasse là où elle veut (sans qu’elle se déplace elle-même) pour que ce soit tout Madagascar qui est anti-Rajoelina. Chapeau Milady (gaga ialahy) ! Mais il faut, avant tout, être honnête avec soi-même.
 
Lettre manuscrite de Rocco Rasoanaivo, informant de sa non-participation au mouvement car n'ayant pas reçu l'autorisation du Préfet d'Antananarivo. C'est çà le respect des lois en vigueur, malgré toute la désinformation savamment orchestrée par ce couple dénue de tout scrupule, de toute humilité
Donc, tous les moyens, même les plus déloyaux, les plus vils, lui seront bons car elle ne peut plus reculer comme Rocco Rasoanaivo, président du « syndicat » des journalistes, qui s’est désolidarisé publiquement du mouvement, tard dans la nuit du 18 mai 2012. Oui pour la liberté de presse, la liberté d’expression et le respect des lois en vigueur. Non pour l’utilisation du statut de journaliste pour assouvir une vengeance personnelle qui ne profitera jamais à la Nation, en cette période transitoire, provisoire, passagère. 
 
Remerciements a Jeannot Ramambazafy Pour certains sources.



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