mercredi 24 octobre 2012

Andry Rajoelina anticipe l'avenir à Dubai WEF 2012



Madagascar 1960-2012. 52 ans se sont écoulés ; 8 présidents et/ou chefs d’état se sont succédé, à travers quatre périodes de transition (Philibert Tsiranana, Général Gabriel Ramanantsoa, Colonel Ratsimandrava, Général Gilles Andriamahazo, Didier Ratsiraka, Norbert Ratsirahonana, Pr Zafy Albert, re-Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana), ayant amené le pays vers un sous-développement avancé sur tous les plans. Car après le plan quinquennal du Parti social démocrate, plus aucune vision. Sauf des promesses de bout du tunnel, de 20.000 logements, de voiture Renault 4 et de réfrigérateurs pour chaque foyer, et j'en passe.

A chaque nouveau dirigeant, rien que de belles envolées lyriques transportant le peuple malgache de désillusions en désillusions quant à l’espoir d’un avenir meilleur pour leurs descendants. De Philibert Tsiranana à Marc Ravalomanana, le principe est resté le même : « Moi, Ma famille, ma patrie ». Livré à lui-même, le peuple malgache n’avait plus aucune projection quant à leur devenir, vivant au jour le jour, au gré d’un Etat-providence appliquant le capitalisme d’Etat. Le mur de l’ignorance a atteint des sommets inimaginables grâce à des politiciens champions du monde de la démagogie et du pouvoir à vie… Ils ont tous connus leurs limites à travers des révolutions qui les ont jetés dehors comme des malpropres. Allez réviser l’Histoire politique de Madagascar des 30 dernières années au lieu de défendre encore le dernier président démissionnaire fuyard.

Avec Andry Rajoelina, la période entre la IIIè et la IVè république a son lot d’espoirs. En 4 ans, il a réussi ce que tous ses prédécesseurs ont promis en 50 ans. La reconstruction de l’Hôtel de Ville d’Antananarivo est un exemple lumineux. Sa vision est claire, l’argent est utilisé pour le bien du plus grand nombre. Ce, sans les bailleurs de fonds dits traditionnels. L’espérance est là, bien là. Ne reste plus qu’à renouveler l’actuelle classe politique composée de politicards issus des trois précédentes républiques réunies, qui cherchent encore et toujours à manipuler les foules au nom de tristes individus qui ont tous remanié la constitution pour raffermir leurs pouvoirs. Hélas, ils ont tous mal finis. Car rien n’arrête un peuple à bout. Par ailleurs, afin de mieux servir le peuple, ils persistent à leur donner directement du poisson plutôt qu’une canne à pêche. Cadeau empoisonné qui empêchera tout Malgache de se débrouiller par lui-même.

A l’entrée dans la IVè république, Andry Rajoelina, actuel président de la transition, voit très loin, en matière d’énergie. Il a anticipé l’avenir des Malgaches à Dubaï. Si le peuple est versatile, il n’est pas idiot. 4 ans lui ont appris à savoir que le passé sert à prendre des leçons et non à avancer à reculons pour revivre le temps de Tsiranana. Il est temps de voir très loin, d’en finir avec les discours purement théoriques et de mettre en application toutes les projections réalistes et réalisables. Andry Rajoelina vient encore d’en donner l’exemple à Dubaï, lors du Forum Mondial de l’Energie 2012.

Remerciements a Jeannot RAMAMBAZAFY pour quelques informations.

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